Ça ne date pas d'hier

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Depuis la préhistoire jusqu'en 1750, les niveaux de gaz à effet de serre étaient stables, avec un impact minimal des activités humaines. L'ère industrielle, débutant vers 1750, a marqué une augmentation lente des niveaux de CO2 et CH4, s'accélérant avec la révolution industrielle au XIXe siècle due à l'usage croissant des combustibles fossiles.

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Préhistoire à 1750 : Les niveaux de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère étaient relativement stables. Les activités humaines telles que la déforestation et l'agriculture avaient un impact minimal sur ces niveaux.

1750 - Début de l'ère industrielle : On considère généralement que l'ère industrielle a débuté vers 1750. À cette époque, les niveaux de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4) ont commencé à augmenter lentement en raison de l'exploitation du charbon et des changements dans l'utilisation des terres.

Années 1800 : Avec la révolution industrielle, l'utilisation de combustibles fossiles pour alimenter les machines à vapeur et plus tard les moteurs à combustion interne a augmenté rapidement, ce qui a entraîné une augmentation des émissions de CO2.

1860 : John Tyndall découvre les propriétés des gaz à effet de serre, notamment que le CO2 et le vapeur d'eau peuvent piéger la chaleur dans l'atmosphère.

1896 : Svante Arrhenius, scientifique suédois, est devenu l'un des premiers à formuler une théorie sur le lien entre les activités humaines et le réchauffement climatique. Il a publié un article dans lequel il a présenté l'idée selon laquelle l'augmentation des concentrations de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pourrait entraîner un réchauffement de la planète.

1900-1930 : La production industrielle s'intensifie, entraînant une augmentation continue des émissions de GES. La concentration de CO2 dans l'atmosphère commence à être enregistrée avec plus de précision.

1938 : Guy Callendar fait le lien entre l'augmentation du CO2 atmosphérique et le réchauffement global.

1950 : Les émissions de GES connaissent une croissance exponentielle après la Seconde Guerre mondiale due à la croissance économique mondiale.

1958 : Charles David Keeling commence à mesurer systématiquement les niveaux de CO2 à l'observatoire de Mauna Loa à Hawaï, établissant le célèbre "Keeling Curve", qui montre une augmentation régulière du CO2 atmosphérique.

1960-1970 : La prise de conscience environnementale s'accroît, et les preuves scientifiques concernant l'impact négatif des activités humaines sur le climat terrestre s'accumulent.

1972 : La Conférence des Nations Unies sur l'environnement humain à Stockholm marque le début d'une prise de conscience internationale concernant les problèmes environnementaux.

1979 : La première Conférence mondiale sur le climat à Genève reconnaît officiellement le changement climatique comme un problème sérieux. Elle aboutit à la création du Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC), qui coordonne les recherches scientifiques internationales sur le climat

Années 1980 : Les scientifiques ont commencé à utiliser des modèles climatiques pour prédire les effets à long terme des émissions de gaz à effet de serre. En 1988, le Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique (GIEC) a été établi par les Nations Unies et l'Organisation Météorologique Mondiale pour évaluer les informations scientifiques relatives au changement climatique.

1992 : La Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) a été adoptée lors du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro. Elle a reconnu l'existence du changement climatique anthropique et a établi un cadre pour l'action politique pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.

1997 : Le Protocole de Kyoto a été adopté le 11 décembre lors de la COP3 à Kyoto, au Japon. Il s'agissait du premier accord climatique international juridiquement contraignant, fixant des objectifs de réduction des émissions pour les pays développés.

2001 : Le troisième rapport d'évaluation du GIEC a été publié, fournissant des preuves encore plus solides que la majeure partie du réchauffement observé au cours des 50 dernières années était attribuable aux activités humaines.

2005 : Le Protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février après sa ratification par la Russie. L'Union Européenne a lancé son Système d'échange de quotas d'émission (EU ETS), le plus grand marché du carbone au monde à l'époque.

2006 : La sortie du film "Une vérité qui dérange" d'Al Gore a marqué l'opinion publique et a contribué à sensibiliser le grand public au problème du changement climatique.

2007 : Le quatrième rapport d'évaluation du GIEC a été publié, confirmant que le réchauffement climatique est sans équivoque et que les systèmes humains et naturels sont déjà affectés par le changement climatique. Al Gore et le GIEC ont reçu le prix Nobel de la paix pour leurs efforts afin de construire et de diffuser une meilleure connaissance des changements climatiques causés par l'homme.

2008 : Plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, ont adopté des législations nationales ambitieuses sur le climat, comme la loi sur le changement climatique, qui a établi des objectifs légalement contraignants de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

2009 : La conférence sur le climat de Copenhague (COP15) s'est tenue, mais n'a pas abouti à un accord contraignant comme l'avait été le Protocole de Kyoto. Cependant, pour la première fois, un accord a reconnu la nécessité de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius.

2015 : L'Accord de Paris sur le climat a été adopté par 196 parties lors de la COP21. Cet accord vise à limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter l'augmentation de la température à 1,5 degré Celsius.

2016 : L'Accord de Paris est entré en vigueur après avoir été ratifié par suffisamment de pays pour représenter au moins 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Cela a marqué un engagement mondial sans précédent pour lutter contre le changement climatique.

2018 : Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié un rapport spécial sur les impacts d'un réchauffement planétaire de 1,5 °C, soulignant l'urgence d'actions climatiques ambitieuses pour prévenir les effets les plus graves du changement climatique.

2019 : De nombreux mouvements de jeunesse pour le climat, dont Fridays for Future initié par Greta Thunberg, ont pris de l'ampleur, entraînant une prise de conscience et une mobilisation accrue sur les questions climatiques à l'échelle mondiale.

2020 : Malgré la pandémie de COVID-19, la question du changement climatique reste centrale. Plusieurs pays, dont la Chine et le Japon, se sont engagés à atteindre la neutralité carbone d'ici le milieu du siècle.

2021 : La COP26, tenue à Glasgow, a conduit à la finalisation des règles d'application de l'Accord de Paris et à de nouveaux engagements de la part des pays pour réduire encore davantage les émissions de gaz à effet de serre.

2022 : Les discussions internationales ont continué à souligner l'importance de la finance climatique, de l'adaptation et de la résilience, surtout pour les pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique.

2023 : Les efforts se sont accrus pour inclure le changement climatique dans les politiques de développement durable, la transition énergétique et la conservation de la biodiversité

Publié le 11 mars 2024

Author

Yannick

CEO