Le confinement, un pas vers une période plus durable ?

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Le confinement lié à la pandémie de COVID-19 a été la prise de conscience nécessaire pour adopter des pratiques plus durables et une économie à faible émission de carbone pour assurer un avenir viable et solidaire. Des réductions concrètes des émissions de CO2 ont été observées, grâce à l'utilisation d'énergies renouvelables, une baisse des voyages aériens et des transformations technologiques au niveau des transports.

Le confinement, un pas vers une période plus durable ?

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La période de confinement liée à la pandémie de COVID-19 a mis en lumière le problème de la pollution et a permis une prise de conscience collective sur la nécessité de nous engager en faveur d'une économie plus durable et plus solidaire.Le confinement a ainsi permis à plusieurs pays de constater que leurs émissions de CO2 sont tout à fait réalisables à des niveaux plus faibles que ce qui était le cas auparavant. Alors que les mesures de confinement ont temporairement réduit les émissions, une prise en compte plus durable des questions climatiques devra être mise en place pour pouvoir disposer d'alternatives durables et robustes.

Un premier exemple concret de l'impact du confinement sur le climat provient des successions de contrôles routiers qui ont été effectués durant la période de confinement partout en Europe.

Lorsque les contrôles ont été instaurés, le trafic routier a baissé d'environ 60%. Ils ont aidé à sauver plus de 1,5 milliard de tonnes de CO2 qui autrement se seraient échappées dans l'atmosphère.Le confinement a aussi eu un effet bénéfique sur la production décentralisée d'énergie renouvelable.

L'utilisation des éoliennes et des panneaux solaires aux États-Unis et en Europe a augmenté pendant le confinement, à un rythme qui est supérieur à celui de l'année précédente. Avec de telles chiffres record c'est l’occasion de s'orienter vers une économie à faible émission de carbone durable. Par exemple, à l'heure actuelle les États-Unis ne produisent plus que 1 pour cent d'énergie avec des combustibles fossiles, et 99 pour cent d'énergie renouvelable, ce qui est nettement inférieur à la moyenne mondiale.

De plus, l’Allemagne devrait également devenir le premier pays à atteindre la neutralité carbone d’ici 2020.Un autre exemple de le durabilité de l'utilisation de la technologie est vu dans les changements apportés dans le secteur des transports qui ont un impact important sur les émissions. Les fermetures des aéroports et des gares ont provoqué une baisse sans précédent des voyages aériens et des déplacements à longue distance, réduisant ainsi les émissions du secteur.

Les villes qui ont mis en œuvre des systèmes de mobility as a service (MAAS) et autres systèmes informationnels intelligents ont vu des réductions supplémentaires, avec un nombre record de passagers des transports en commun pendant les périodes de confinement.

Le confinement a donc été le catalyseur d'une prise de conscience et de l'adoption de pratiques plus durables qui pourraient assurer une économie à faible émission de carbone pour les années à venir. Mais ce n'est que le début. Les gouvernements, les entreprises et les citoyens doivent mettre en place des stratégies plus robustes pour s'assurer que les réductions de l'empreinte carbone à court terme atteignent un niveau durable à moyen et long terme. Et surtout il faut impérativement distinguer le vrai du faux, adopter les faits comme base et donc prendre les mesures nécessaires pour avoir un impact durable sur le climat

Publié le 22 septembre 2021

Author

Alex

rédacteur